Petites et grosses commissions...
15 nov. 2015Oui, c'est bien l'éditorialiste d'Olivet Mag ! Editorialiste... pressé, comme on voit...
La scène se passe un beau jour d'automne au parc du Poutyl.
Que faire à Olivet (ou ailleurs...) quand on est pris d'un besoin aussi naturel que pressant? Chercher des toilettes, pardi. En trouver, ô joie et y pénétrer..." Tirer fort" dit une affichette apposée. Par le service Comm ? "Gratuit" promet une autre: encore heureux ! Mais encore eût-il fallu qu'ouvertes, elles fussent, ces toilettes...
Rassurons les lecteurs. D'abord... j'ai eu le temps de regagner mon domicile. Ouf... Ensuite, le maire d'Olivet, témoin de la scène, a compati et réagi : il va alerter les services !
En cette affaire, pas de clivages partisans, pas de discriminations, pas de différences de genre, d'âge, de religion, d'origine ou de sexe : nous sommes tous concernés ! Voilà un sujet consensuel !
Cela dit, bien que la question ait été maintes fois soulevée... Olivet est à la traîne dans ce domaine. Si la commune veut obtenir le label "quatre cuvettes", il va falloir agir. Faire en sorte que les installations existantes soient bel et bien ouvertes au public, cesser d'affirmer que les toilettes du haut des Martinets suffisent bien aux besoins (!) des promeneurs des bords du Loiret , des enfants, familles et pêcheurs à la ligne de la plaine des Béchets, ne pas se contenter de deux édicules mobiles lors de grandes occasions (Moulins à paroles...), ne pas faire comme si les toilettes des restaurants des bords du Loiret étaient accessibles. Bref cesser sur cette affaire d'en rester à la vieille hypocrisie latine en la matière: ne pas en parler, se contenter d'en sourire d'un air entendu, mettre en avant les contraintes et problèmes (réels ou fantasmés) qu'entraînerait l'installation de toilettes publiques.
Des toilettes, ça s'installe, ça s'entretient, ça se flèche... C'est une question d'hygiène, de respect de l’environnement et des usagers, un atout touristique... Bref, c'est une vieille histoire qui permet aussi d'entrer dans la modernité!
Cela dit, à Orléans, ça n'est pas triste non plus... comme le montre l'image ci-dessous qui interpelle, non ?