Vu du public
07 févr. 2025Le public ne se presse pas souvent sur les sièges prévus à son intention à l'Alliage lors des réunions du conseil municipal.
Il faut dire que les sujets peuvent paraître arides et qu'il n'y a aucun doute sur le fait que les délibérations seront adoptées par la majorité municipale très majoritaire! Et comme, à la différence de certaines autres communes, le règlement intérieur ne prévoit pas d'échanges directs entre le public et les élus, on ne peut pas compter sur l'irruption d'une question imprévue ou d'une ouverture sur tel ou tel point d'actualité.
Lundi 3 février une douzaine d'Olivetains étaient cependant présents. Et, sur les sièges des conseiller-e-s, assez de présents pour que le quorum soit requis... On notait cela dit nombre d'absences, tant chez les majoritaires que chez les minoritaires: ceux-là n'étaient que deux sur cinq! Il faut bien constater que les chutes malencontreuses, les hospitalisations, les coups de fièvre ou de blues atteignent les élu-e-s autant que leurs électeurs. Et on souhaite un bon rétablissement à Chantal Blot (tête de liste OE&S) comme à Dominique Ragon (tête de liste AGPO)! En leur absence, Gile de Sousa et Vivien Pelletier ont contribué par leurs questions et remarques à animer la réunion du conseil.
En préambule, Nicolas Robin , responsable de la sécurité des systèmes informatiques pour Orléans Métropole a présenté la notion de cybersécurité en ce qui concerne les communes et métropoles. Les failles informatiques ont explosé, multipliées par 20 en 25 ans. Les collectivités publiques, comme les entreprises, sont en butte aux usages malveillants (par les rançongiciels, l'hameçonnage, la provocation de dénis de service). D'où le recours à la mise en place de "bastions", achats raisonnés de dispositifs de protection.la diffusion aux communes de "modèles" de chartes de sécurité informatique... Et justement le point 1 concernait la charte pour Olivet. Pourquoi pas de charte métropolitaine ? a demandé Vivien Pelletier. C'est que chaque commune est responsable, explique le maire!
Le point 2 (10 000€ pour Mayotte) a permis d'expliquer les délais administratifs et légaux entre la catastrophe et le versement via la préfecture de la somme décidée.
Le point 3 portait sur la fiscalité locale: des taux toujours inchangés... mais comme les bases augmentent, les impôts locaux aussi. Faudrait il, comme le suggère Vivien Pelletier augmenter la taxation des résidences secondaires pour inciter leurs propriétaires à vendre pour libérer plus de logements sur une commune qui en manque? Selon le maitre, Olivet compte très peu de résidences secondaires et à l'échelle métropolitaine, la situation du logement est liées à bien d'autres facteurs. Reste à savoir si ces taux suffiront pour financer les projets communaux et la compensation locale des effets des restrictions budgétaires pour 2025.
Abstention des minoritaires présents ou représentés.
Point 4 Tarifs de la taxe locale dur la publicité extérieure. La loi prévoit une taxation à partir de 7 mètres carrés; la commune étend cette exonération à 12 mètres carrés.. Cette taxe a rapporté 220 000€ en 2024. Elle vise plus à diminuer les surfaces publicitaires dans l'environnement qu'à nourrir les finances communales. L'exonération supplémentaire à Olivet (au fond, pourquoi?) n'est pas un cadeau fait aux entreprises mais un simple refus de les surcharger, selon le maire. D Ragon s'abstient sur ce point.
Les points 5 et 6 (subventions exceptionnelles à 2 clubs sportifs) sont adoptés à l'unanimité. Unanimité encore pour la convention Foulées Roses (point 7)avec la Ligue 45 contre le cancer et pour la convention type de partenariat (point 8).
Le point 9 portait sur la modification du RI pour le prêt de la salle des fêtes du Donjon (ancien centre d'accueil de loisirs).
Vivien Pelletier s'interroge sur l'impossibilité faite d'utilisation des lieux toute la nuit lors d'une location pour le week end.
La question du contrat collectif de prévoyance et les modifications mineures du tableau des effectifs n'ont pas entraîné de questions particulières, pas plus que le règlement des indemnités horaires.
Le conseil s'est clos après une explication du maire en réponse à Gile de Sousa sur les avenants à divers contrats concernant la réhabilitation du gymnase du Beauvoir. et quelques rares informations sur les travaux des commissions d'Orléans Métropole.
Bref, un conseil léger, assez vite terminé.
Les prochains seront certainement plus chargés et plus animés!