Divers collectifs se sont associés pour dénoncer l'embouteillage de l'eau de consommation.

Leurs raisons sont multiples et tournent autour de paradoxes difficiles à avaler.

Paradoxe économique: pourquoi aboutir à la commercialisation et à la consommation d'une eau qui revient tellement plus cher que l'eau du robinet?

Paradoxe sanitaire: souvent achetée pour la fabrication des biberons ou pour la boisson des personnes malades ou fragiles, l'eau en bouteilles a parfois séjourné au soleil dans des bouteilles dont le plastique libère des polluants!

Paradoxe réglementaire: les autorisations de puisage sont délivrées aux industriels de l'eau alors que d'autres puisages de particuliers sont interdits dans la même zone.

Paradoxes écologiques: la production de ces bouteilles entraîne la consommation de produits de nettoyage, de carburants pour les livraisons etc... alors que dans nos contrées l'eau est disponible pratiquement partout au robinet... De plus les bouteilles vides ne sont pas toujours recyclées dans des conditions satisfaisantes: après l'eau dans le plastique, vient le temps du plastique dans les  eaux.

Paradoxe financier: cette eau mise en bouteilles provient de la ressource en eau, bien commun de l'humanité. A qui profite cet embouteillage?

Voilà pourquoi, EAU SECOURS 45 relaie l'information et invite à la réunion du 20 mars à la Bourse du travail, à 20 heures, à Orléans.

 

Retour à l'accueil