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OLIVET MAG

Le mois du BLANC

En principe, le mois du blanc, c'est Janvier, non? Avec des promotions sur le linge de maison, avec le manteau blanc de la neige, qui sait...

Mais la grande marche des gens  du Blanc(dans l'Indre) pour sauver la maternité de la sous-préfecture s'est bel et bien déroulée dans cette première moitié du mois de décembre 2018. Peut-être la présente obsédante de l'action menée par les "Gilets jaunes" et l'importance des questions posées par ce mouvement ont-elles un peu éclipsé la" marche des oreilles "...

Et pourtant, que de convergences entre les gilets jaunes et les oreilles blanches!

A quoi ressemble donc notre pays

*quand les décideurs (au centre) s'arque boutent sur leurs décisions en faisnt fi des revendications qui montent des territoires...?

*quand les avis des "corps intermédiaires" et en particulier des élus locaux sont balayés avec désinvolture...?

*quand on ne comprend pas que les questions de "proximité" des services publics ne se posent pas dans les mêmes termes et avec la même acuité dans la capitale, dans les "métropoles" et dans les villes petites et moyennes de la "périphérie"...?

L'arrivée des marcheurs du Blanc, dimanche à Paris a ravivé l'intérêt pour cette  action courageuse et résolue. Lisez à ce propos la façon dont la journaliste de la Nouvelle République, Aziliz La Berre, a rendu compte de l'événement sur le site de la NR.

 

Marche des oreilles à Paris : la maternité du Blanc défendue à corps et à cris

 

« Un service public qu’on supprime, c’est un territoire qu’on raye de la carte », a estimé Benoît Hamon, venu en soutien aux marcheurs blancois.

« Un service public qu’on supprime, c’est un territoire qu’on raye de la carte », a estimé Benoît Hamon, venu en soutien aux marcheurs blancois.
© Photo NR

Paris. Hier, cent cinquante habitants de l’Indre environ ont rejoint une centaine de personnes dans la capitale pour défiler et faire entendre la cause de la maternité du Blanc.

 

 

De notre envoyée spécialeDes drapeaux Attac, des applaudissements et des mains serrées : les quelque 150 «Blancois» ont retrouvé leurs hôtes parisiens vers midi, à la mairie du 14e arrondissement, hier .Une organisation millimétrée pour cette dernière journée de la Marche des oreilles, partie le 1er décembre du Blanc.
Les voyageurs des bus et les marcheurs ont été accueillis à la station RER par le maire d’Arcueil (Val-de-Marne), Christian Métairie. « Votre combat est juste », expliquait ce dernier. La marche et le combat pour la réouverture de la maternité ont été salués par tous les intervenants, ensuite sur le parvis de l’hôtel de ville du 14e arrondissement. « Les élus parisiens sont solidaires des élus de l’Indre », soulignait Carine Petit, la maire qui a proposé, avant le départ de la marche, d’accueillir le rassemblement. Une manifestation qui se donnait pour but d’aller jusqu’à l’Élysée, rencontrer Emmanuel Macron. « On est encore très en colère, on pensait, sans doute naïvement, qu’on allait être reçu, nous conduisons un mouvement citoyen, pacifiste. »
Une fin de non-recevoir même pas formulée par l’Élysée, le courrier officiel de la marche étant encore « en cours de traitement ». « C’est méprisant », estime Sylvie Perchez qui a marché durant les quinze jours jusqu’à Paris.
« Le gouvernement n’a qu’une logique purement comptable, or l’éducation, la santé, n’ont pas de prix et c’est ce que vous défendez », les saluait Jacques Boutault, maire du 2e arrondissement, dont la mère vit aujourd’hui encore à Châteauroux. « Merci de votre inventivité, de la forme d’espoir que vous donnez à votre colère, vous faites de la politique au sens premier du terme », saluait pour sa part Raphaël Glücksman, l’un des fondateurs du mouvement Place publique, qui a marché avec eux jusqu’à l’esplanade des Invalides. « Un service public qu’on supprime, c’est un territoire qu’on raye de la carte », expliquait pour sa part Benoît Hamon, fondateur du parti Génération.s, qui avait déjà rencontré les militants au Blanc, la veille de l’expulsion de la maternité.
“ Méprisant ” Les pas de la Marche des oreilles ont été stoppés à un kilomètre de l’Élysée : un dispositif d’une vingtaine de CRS ayant été disposé à l’une des extrémités de l’esplanade des Invalides, impossible pour les manifestants de continuer. Faute de le rencontrer, les marcheurs auront donc scandé, tout au long du parcours, « des oreilles pour Macron, de la part des Berrichons ». On ne sait pas s’il a reçu le message.

 

 
Crainte pour le service chirurgie de l'hôpital du Blanc
 

Cette marche ayant fait étape à Orléans le 10 décembre... nous avons reçu le message reproduit ci-dessous  qui en rendait compte.

Étape de la marche à Orléans le 10 décembre

 

C’était le 10 décembre à Orléans, après une réception à l’hôtel de Régions, une quinzaine de citoyen-ne-s de la métropole Orléanaise avons accueilli et écouté, au foyer associatif au 108 Rue de Bourgogne, la vingtaine de « marcheuses » et marcheurs du jour (qui a avaient pédalé sur la Loire à Vélo ce jour-là).

Le but de la Marche des Oreilles était « d’apporter des grandes Oreilles à remettre à Emmanuel Macron pour se faire entendre.

Elle fait suite à 5 mois de lutte des habitants du Sud de l’Indre, la démission de 76 élus, manifestation monstre au Blanc, occupation de la maternité durant 12 jours qui n’a reçu en retour que la venue de CRS et le mépris de l’Etat.

Raisons invoquées pour la fermeture de la Maternité :

  • Agnès Buzyn : maternité « dangereuse », (ce qui a ulcéré les soignants dont plusieurs ont une fait une dépression)

  • Planning non rempli (faux)

  • mise en concurrence avec la maternité de Châteauroux : transfert des installations et du personnel sur Châteauroux.

  • Yaka à aller accoucher à Châteauroux, ou (Poitiers ou Châtellerault dans la région voisine) soit à 60 km  par des petites routes et par tous les temps !

Véritable raison du pouvoir central : faire des économies donc fermer un établissement public pour laisser place à une clinique privée.

 

 

 

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