Le conseil municipal du lundi 13 mai, commencé vers 18 heures 30, s'est achevé peu après 20 heures; C'est dire s'il a été rapide, malgré un total de dix neuf points à l'ordre du jour et quelques temps d'information sur les sujets en discussion dans les commissions du conseil métropolitain, du moins ceux qui peuvent concerner la commune d'Olivet.

Ce fut donc un conseil rondement mené, ce qui ne saurait chagriner les personnes qui détestent les parlottes inutiles.

Et ce fut aussi un conseil inhabituellement consensuel puisque sur tous les points, à deux exceptions près, les votes furent unanimement favorables, ce qui prouve qu'il y a des sujets de consensus et que les élus d'opposition ne sont pas des élus d'obstruction systématique. Sur quels points n'y eut-il pas unanimité? Sur une modification du CPF, compte personnel de formation des personnels municipaux, Dominique Ragon (AGPO) posa une question sur le financement des trans ports et repas lors de formations suivies dans des lieux éloignés... et choisit de s'abstenir. Vivien Pelletier (OES), pour sa part avait regretté que l'avis du CST (où siègent les personnels) ne soit pas joint à la délibération; apprenant que cet avis avait été très favorable, il vota finalement pour. Il faut dire que les minoritaires sont depuis longtemps écartés du CST par la volonté majoritaire.

Autre abstention de Dominique Ragon à propos du versement d'une prime de rattrapage et de solidarité annoncée naguère par le gouvernement comme une aide d'environ 800 € pour tous les personnels concernés. En fait, un plafonnement était fixé  et la municipalité d'Olivet avait choisi une grille selon les fonctions et indices et limité le montant à 50% du maximum possible.

Tout le reste a été unanimement approuvé avec ou sans demandes d'explications complémentaires. Sur la participation de la commune au Festival de Sully et du Loiret (subvention communale liée à l'accueil du concert de Robert Fonseca et de ses musiciens au théâtre de verdure, Chantal Blot (OES) a obtenu des informations satisfaisantes sur les sommes en jeu, sur les responsabilités de la commune et sur l'utilisation des 15 places dévolues à la commune  (dont 7 pour les élu-e-s).

Sur le rapport de la CCSPL (commission consultative des services publics locaux), il n'y avait pas à voter, mais seulement à prendre acte que le rapport avait bien été communiqué. C'est pourtant sur ce point que les minoritaires se montrèrent les plus critiques. D'abord sur le fait que ce rapport portait sur la CCSPL concernant 2023, mais aussi 2022... en raison d'un oubli fâcheux (!). Mais aussi sur le fait que divers soucis et interrogations à l'intention des délégataires avaient dû entraîner des réponses de ces derniers sans que , en raison du calendrier, les élus en aient été bien informés, en particulier au sujet des piscines gérées par Prestalys.

Le reste des délibérations portait sur l'installation d' Emilia Ndiaye comme nouvelle conseillère municipale (OES) à l'issue des démissions successives de Claire Ramboz, sur des achats fonciers, des dénominations de voies, des garanties d'emprunts pour opérations de logement social... Bref, divers points sur lesquels un accord pouvait être vite trouvé. Au prochain conseil en juin, le menu sera bien plus copieux, avec entre autres, l'examen du compte financier. Et bien des questions clivantes peuvent faire l'objet de questions écrites au maire...

Une chose est sûre, le conseil municipal de juin, durera bien plus longtemps que celui de mai!

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