Clos du Bourg... ça se précise!
19 oct. 2022En page 11 du dernier magazine municipal OH, une réunion publique est annoncée: jeudi 20 octobre à 20 heures 30 à l'Alliage la municipalité invite les Olivetains à venir voir la maquette du projet comportant les toutes premières opérations. Les équipes d'architectes et de promoteurs retenues seront présentes pour exposer et commenter leurs projets. Ce sera aussi l'occasion pour la Semdo et la municipalité de préciser le phasage de l'opération et le calendrier des premières tranches du chantier.
Nous invitons les Olivetaines et les Olivetains à venir nombreux à cette réunion publique avec leurs questions, leurs attentes, leurs remarques critiques.
Une "commission générale" sur la Zac du Clos du Bourg s'est tenue lundi dernier, rassemblant les élus, la représentante de la Semdo un porte parole de l'entreprise retenue pour les travaux et aménagements paysagers et les chefs de service concernés.
Une grande partie des documents préparatoires et des débats ont porté sur deux arbres, le cèdre et le séquoia qui sont là, depuis bien longtemps, sur l'ancien "terrain Maître" au bord de l'allée Thomas Mesmin, futur axe central de l'aménagement de la Zac, entre la place Louis Sallé et le parc du Poutyl.
Ces deux arbres remarquables sont bien connus des Olivetains, surtout des habitants du Bourg, moins apparemment de certains élus, mais il est vrai qu'on ne peut pas tout savoir d'une commune, de son histoire, de ses paysages et de son patrimoine. En tout cas, ces deux arbres sont au centre du projet et en bonne place depuis longtemps sur tous les documents et il était considéré comme acquis, au début de cette période de 15 ans de réflexion, qu'ils resteraient en place, ombrageant la placette et jalonnant la future perspective centrale.
Or, rien n'est moins sûr désormais... Les avis sont variés; le rapport d'expertise demandé à l'ONF n'aboutit pas à des avis suffisamment tranchés pour que l'avenir de ces deux arbres soit garanti. Il semble même que le sort du séquoia, visiblement mal en point et fragilisé, soit scellé; l'avenir du cèdre est moins sombre mais il faut compter avec la préférence de certains élus et du paysagiste pour un abattage des deux et leur remplacement par deux ou trois sujets nouveaux de bonne taille, des chênes par exemple.
Naturellement, quoi qu'on puisse entendre, aucun élu ne tiendra mordicus à conserver un arbre qui s'avérerait dangereux... pour les travailleurs du chantier et la population de la future Zac! Mais ce n'est pas une raison pour faire des tronçonneuses et pelleteuses les outils d'un principe absolu de précaution. Des arbres, parfois tombent, ou perdent des branches... Serait-ce une raison pour n'en pas planter? Faudrait-il alors couper à ras les grands arbres (des cèdres, entre autres) qui ornent la place du monument aux morts, la cale de l'Eldorado ou surplombent les bords du Loiret ?
Sans doute va-t-il falloir s'entourer des avis les plus autorisés avant de prendre une décision éclairée. Peut-être est-il sage d'abattre le séquoia géant malade et de procéder à un nouvel examen de la situation du cèdre de l'Himalaya... En tout cas, il faudra bien prendre en compte l'avis des Olivetains sur cet aspect de la création de la Zac. Et puisque ces arbres sont inscrits à l'inventaire du PLUM en tirer de manière cohérente toutes les conséquences, y compris en matière de modification de tracés et d'alignements et, bien sûr, de précautions à prendre lors des travaux.