L’opinion publique prend de plus en plus conscience de l’impact des modes de vie sur les problématiques de dérèglement climatique et d’effondrement de la biodiversité. En découlent des efforts grandissants de la part des individus et de nombreuses alternatives à ce système se développent déjà. Mais cela n’est pas suffisant.
La hauteur du défi à relever est entre les mains des élus. En effet, ils portent la responsabilité de faire de ces alternatives la norme. Des décisions politiques immédiates, ambitieuses et radicales sont urgemment nécessaires, accompagnées de moyens économiques et humains à la hauteur des enjeux.
Le mandat que recevront les élu·es municipaux et intercommunaux en 2020 correspond à une période décisive pour le climat et l’environnement, parce qu’une énorme partie de l’enjeu de l’objectif de contenir le réchauffement au deçà de 2°C se joue dans les prochaines années. En outre, comme l’a démontré le rapport du GIEC, 50 à 70% des leviers de transformation se situent au niveau local. Le contexte actuel d’urgence climatique, environnementale et sociale impose des programmes ambitieux de la part des listes candidates pour ce qui représente le dernier mandat pour limiter l’emballement du dérèglement climatique.
Alternatives Territoriales, groupe de travail de l’association Alternatiba Orléans.