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16 juil. 2019Notre ami olivetain Georges Morizot nous a dressé le courrier ci-dessous.
Autant vous prévenir d'emblée: il nous invite à quatre heures de visionnage d'une séance à l'Académie d'agriculture... avec interventions de divers spécialistes (voir liste ci-dessous). En ces jours de reprise d'une vague de chaleur et de sécheresse aux effets bien visibles dans nos jardins et ailleurs, ça peut être rafraichissant de plonger dans un bain de débat et de science. Et puis ça change des assertions péremptoires, des raccourcis journalistiques et des campagnes de communication des entreprises et des communes au service d'un "green washing" estimé nécessaire.
Là, c'est du sérieux... C'est du lourd... Et comme nous l'avons fait précédemment, nous offrons à nos lecteurs une occasion d'en savoir plus et de comprendre sur quoi se fondent les propositions dont nous sommes, au Gamo, porteurs depuis longtemps à Olivet.
Chers amis ,
Je vous transmets ci-après une vidéo en français d'une séance à l'Académie d'agriculture du 12 juin dernier par une brochette de spécialistes sur la crise du Climat, le GIEC et les agriculteurs (je n'y ai pas participé ).
Le 12 juin dernier, des scientifiques dont des membres du GIEC *** ont pris soin d’exposer non seulement l’état du climat et les projections pour l’avenir, avec un zoom sur les impacts, l’adaptation et la résilience du changement climatique pour l’agriculture. Mais ils ont aussi pris le temps de bien détailler le mandat du GIEC et sa méthode de synthèse : une méthode fondée sur l’exhaustivité des résultats scientifiques, l’objectivité, la transparence, la rigueur et la robustesse.
Enfin ils n’ont pas eu envie de répondre à la question certes légitime : « Limiter le réchauffement climatique à 1,5°C- est-ce faisable ? », et ont préféré recentrer sur la vraie question à leurs yeux : informer à quelles conditions cette limitation pourrait être obtenue. Il faut remplir des conditions géophysiques, des conditions environnementales, des conditions économiques, des conditions technologiques, des conditions socio-culturelles, des efforts institutionnels. Oui , les scientifiques doivent mieux informer sur des bases solides mais tous les niveaux et tous les domaines d'activité de la société sont concernés.
Bien sûr, en fin de séance, des climato-sceptiques ont levé la main : je vous invite à regarder avec quel soin, quel respect et quelle précision scientifique ces spécialistes leur ont répondu.
Amicalement
Voir https://www.youtube.com/watch?v=vnx2VFBVAHQ
***· Intervenants de la séance du 12 juin 2019
Introduction : Wolfgang Kramer DR CNRS, labo IMEP Aix en Provence, AAF section 7 : il contribue avec différentes responsabilités au GIEC (prix Nobel de la paix 2007) et à l’évaluation des écosystèmes du millénaire (millenium ecosystem assessment).
Valérie Masson Delmotte, CEA, IPCC, Directrice de Recherche au LSCE (CEA-CNRS-UVSQ/IPSL), Université Paris Saclay; Co-chair du WGI du GIEC : Changement climatique : évaluation des connaissances, état des lieux et projections pour l'avenir
Jean-François SOUSSANA DR1 Vice-Président de l’INRA en charge de la Politique Internationale : Changement climatique et l’agriculture : évidences passées et risques / opportunités à venir pour la filière agricole en France
Henri WAISMAN chercheur à l’IDDRI : Stabiliser le climat, c’est possible ?
Conclusion Nathalie DE NOBLET-DUCOUDRÉ , Directrice de Recherche au LSCE-CEA, AAF section 7
PS pour les conseillers municipaux : la Municipalité d'Olivet est elle bien sensible à la nécessité de ne pas imperméabiliser les sols? la récente création d'un parking au début de la rue de la Source ne me semble pas répondre à une telle préoccupation ...