« Cette lutte est donc sans trêve ? Je dirais que nos luttes mûrissent, qu’elles produisent de nouvelles idées, font surgir de nouvelles questions et ouvrent de nouvelles voies à notre quête de liberté. » (Angela Davis Une lutte sans trêve, Paris, La Fabrique, 2016)
Nous voici déjà au mois de mars, cher/ères spectateurs/trice/s, où LA RUCHE met en valeur des productions d'artistes femmes.
Un cycle femmes, avec en nouveauté de la danse, qui prend un peu plus de place à LA RUCHE.
A LA RUCHE, on y danse, on y rit, on y pleure, on se surprend à trembler, on se révolte, on s’émeut, on vient se désaltérer de sa soif d'ailleurs au contact des artistes, s'éprouver.
Se régénérer.
Se remplir l'âme, repartir avec un air en tête, un air de fête, se faire un ami, échanger après une performance avec l'artiste fraîchement descendu de l’arène.
Comme le printemps n'est pas encore là, comme le panier de légumes et de fruits fait triste mine, qu'on rêve de petits pois et de fraises, et que les carottes sont revisitées à toutes les sauces, vous spectateur/trice/s, nous vous devons de vous faire voyager.
Dans le spectacle vivant tout est dans l'instant, mais le travail de la création, l'effort derrière, ici à LA RUCHE, vous êtes dans l'intimité de l'art. Les artistes sont proches de vous, et s'approprient LA RUCHE pour des résidences et vous concocter des pépites exclusives.
Nous avons le plaisir de vous annoncer une nouvelle exposition, Les Citoyennes, jamais exposée en France (il y a plus d'une dizaine d'année à Moscou), et pour un mois à LA RUCHE (vernissage 1er mars).
Ensuite les performances l'Arrachement et À la Bétonnière avec Flora Pilet et Stéphanie Brault, et Solenn Louërs (8 et 9 mars 20h30).
Mi possession mi transe, au milieu des spectateurs, les deux artistes vont jouer avec le rythme des mots, le rythme des signes pour créer une danse intime, sensible frisant avec l'absurde.
Puis ce solo d'une vingtaine de minutes, une traversée qui tient sur le fil d'une seule phrase. Une tentative pour savoir si les mots peuvent vraiment « nous dire ».
Une lecture dédicace, Je suis seule ce soir, l'écrivaine Aude Prieur présente pour la dédicace, accompagnée pour cette soirée de Joëlle Mazoyer qui lira des extraits de son œuvre, une belle collaboration de femmes(13 mars 20h30).
Deux scènes ouvertes en acoustique, où les artistes femmes seront prioritaires (14 et 23 mars de 20h00 à 22h00).
Alchémille où nous attendons avec émotion que la belle voix enchanteresse de Julia Nivan, accompagnée de ses musiciens, donne aux spectateurs/trices un tournis ensorcelant (15 mars 20h30).
Cocktail Molotov à LA RUCHE est a priori une surprise, car nous n'accueillons en général par de « one man show » des seuls en scène oui, mais que dire ? La personnalité piquante de Loredana pour ce « one woman show » a convaincu l'équipe. Nous sommes mordus (16 mars 20h30).
Le moment venu, chansons composées et chantées par l'artiste Angéline Carrion, une primeur :(22 mars 20h30).
Le 24 mars vide-dressing avec brunch, pour revisiter son style en restant éco-responsable.
Et.... des contes, qui sont une part riche de la programmation.
Des contes à dévorer.
Puits d'Amour, création de Suzel Emery et Joëlle Mazoyer. Un dessert destiné à Madame de Pompadour, pour le moins évocateur. Nous laisserons la parole et les coquineries à ses dames scandaleusement talentueuses.
Pour clore les spectacles, la performance Insect que nous sommes ravis d'accueillir à LA RUCHE. Anne Perbal, dont les solos évoquent la mutation, la métamorphose d’un corps à la fois animal, végétal et humain nous transportera dans l'infiniment petit, là où le minuscule et l'imperceptible se devinent (30 mars, d'abord une séance jeune public à 16h30, puis en soirée à 20h30).
Et après ?
Comment ça après ? Vous êtes gourmand/e/s !
Eh bien après, on danse. Le 31 mars de 16h à 20h00, bal avec initiation blues fusion.
J'ajoute que le visuel de notre programme est de Suzel Emery.
Bon mois de mars...
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