Le parlement européen ne devrait pas choisir les orientations de la nouvelle PAC avant les élections européennes du mois de Mai 2019.
Cela permet au débat de se faire avec les citoyens, et voici créé un excellent outil (que j'ai testé) pour proposer de définir la PAC qui semble à chacun-e la meilleure en fonction de ce que nous attendons du type d'agriculture et de productions agricoles obtenues avec le budget de 114 € que nous versons annuellement :
Allez-y, cet outil interactif est instructif et, sous un aspect ludique, il permet de mesurer l'écart entre ce que produit actuellement la PAC et ce que l'on pourrait en attendre.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
Guillaume
04/03/2019 12:39
Si même le ministre de l'Agriculture prône le passage au bio non-industriel, mais "raisonné" quand-même. On ne peut pas retourner sa veste de façon trop voyante, même si on entre en campagne électorale : "Didier Guillaume: la transition agroécologique de l'agriculture est "irréversible" !!!
http://www.unplusbio.org<br />
Dans les cantines des enfants, des jeunes, des hôpitaux, des Maisons de séniors. <br />
Il suffit de les demander pour créer le mouvement. <br />
Ce n'est pas plus cher, c'est tellement meilleur, c'est de la production locale garantissant la fraîcheur ... les circuits courts, l'économie circulaire ... l'écologie vivante <br />
Et l'agriculture bio sera enfin respectée par les politiciens
La Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique assigne l'Etat en justice pour le paiement des aides Bio : https://www.franceinter.fr/economie/faute-de-paiement-des-aides-les-agriculteurs-bio-attaquent-l-etat
L'agriculture bio ne reçoit pas sa part, versée à la France par l'Union européenne. Pour le président Macron au Salon de l'agriculture 2019 c'est la faute de l'Europe ... ou des régions qui prennent du retard ! Ou encore la faute de l'Administration : « c’est pas moi, ce sont les autres", bizarre comme politique !,<br />
Avec la protection de la FNSEA, les mieux servis sont les agriculteurs conventionnels qui, au nom du rendement, continuent à utiliser l'agrochimie à base de monocultures industrielles, si sensibles aux concurrences biologiques naturelles qu’ils sont contraints de les combattre par des "phytosanitaires" : des "herbicides" contre les "mauvaises" herbes, des "insecticides" contre les insectes "ravageurs" et des "fongicides" contre les champignons … Conséquences, ces agriculteurs sont les premières "Phyto-victimes" reconnues par la Mutuelle Sociale Agricole ! Bizarre, ces faux-semblants préconisés par l’industrie pharmaceutique : "phytosanitaires" en remplacement de « pesticides » ou de « biocides » (si on n’exclut pas toutes victimes collatérales : pertes énormes de Biodiversité, perturbations de la santé et atteintes aux vies humaines) ! <br />
L'agriculture bio, en conséquence de ces constats très nombreux, utilise la concurrence naturelle à bon escient, et remplace les pesticides par plus de travail humain (bon pour l'emploi local) et pour la santé de tous et pour la Sécu qui aura moins d'ALD à financer sans tous ces biocides. <br />
Bizarre que ni le Président des Français pour qui "l’Ecologie est évidence", ni la FNSEA ne soient sensibles à ces faits établis scientifiquement mais non admis commercialement ! Pourquoi ? Ce serait un grand bienfait que le Grand Débat donne des éclaircissements à ces incohérences puisque il est invoqué que le Bio est plus rentable que le conventionnel ... et que c'est pour cela que les agriculteurs bio n'auraient pas besoin des aides de la PAC et que la FNSEA préconise de la verser intégralement aux agriculteurs conventionnels ? Bizarre ! Non ?
Peut-être que les 4 de nos 6 députés du Loiret, qui ne se sont pas déplacé pour voter (ou non) l'interdiction du Glyphosate, vont bien réfléchir à leur responsabilité personnelle sur les Phyto-victimes supplémentaires à venir. Merci à Monsieur Ramos pour son vote en faveur de l'interdiction de l'herbicide le plus répandu. Le seul qui ait voté contre l'interdiction se reconnaîtra et sera tout à fait libre de changer son choix quand il se sera complètement informé ! <br />
Quant à ne pas faire son devoir devant une décision aussi grave pour la santé de ses concitoyens et ... traîner en justice deux colleurs d'affiches lui demandant ainsi la raison de cette attitude peu responsable, la justice jugera !