J'ai assisté à la création de ce récital dans les locaux du Cercil voilà des mois... et je garde en mémoire la gravité du thème, bien sûr, mais aussi  la maîtrise des interprètes qui font entendre sans pathos ni pastiche ces chants qui appartiennent à notre patrimoine. Ils sont loin de n'avoir qu'une valeur historique, d'être de simples documents ou des témoignages...

On en connaît presque tous quelques-uns, mais on les découvre et redécouvre avec émotion, à la fois étonnés que la chanson ait si peu parlé de la Shoah... et en même temps surpris que  des chansons lui aient si souvent fait écho, plus qu'on ne l'aurait a priori pensé.

Des mots, des images une mélodie... peuvent encore revivre... longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, longtemps après  la Shoah.

Et chacun de songer à cette horreur de jadis, à ce qu'il en a su ou non, à ce que ses proches ont fait, ou pas, et à cette bête immonde dont le ventre est peut-être encore aujourd'hui fécond...

Chanson... toi qui ne veux rien dire?
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