Nous avons reçu cette information transmise par l'Association de solidarité Loiret Algérie. L'intérêt du film présenté aux Carmes est grand: souhaitons que ce long métrage rencontre son public!

Bonjour à toutes et tous,
 
   En partenariat avec le Cinéma les Carmes, l'ASLA vous invite à cette projection rencontre en présence du réalisateur algérien Djamel Kerkar.
L'ASLA est née dés le début de la décennie noire pour informer sur ce qui se passait en Algérie et pour organiser la solidarité avec le peuple algérien, ses forces vives et créatrices : ce film vient comme en écho à toutes ces années...un travail respectueux sur le devoir de mémoire et la résilience.
 
Malik Arbaoui
Président de l'ASLA

 

 
   Ce long métrage, le premier de son réalisateur, a déjà remporté plusieurs prix dont celui du meilleur long-métrage documentaire du FCAT en 2016 à Marseille. Il aborde le sujet de l’après-décennie noire, dans la commune de Ouled Allel, qui avait été pendant les années 90 l’une des bases arrières des Groupe islamiques armés (GIA) et qui a été prise d’assaut par l’armée algérienne en septembre 1997.
   Pour le HuffPost Algérie, Djamel Kerkar a accepté de répondre à quelques questions :
La première partie de "Atlal" est très silencieuse. Et puis peu à peu la parole se libère autour de cette tragédie. Comment êtes-vous parvenu à recueillir les différents témoignages ?
Il n’y a pas eu de système de mise en scène ou de manière de filmer. Au lieu de faire un film sur les gens, j’ai voulu le faire avec eux. C’est venu au fur et à mesure, sans forcer.
Avez-vous rencontré des difficultés lors du tournage du film?
Non pas vraiment. Nous avons obtenu toutes les autorisations nécessaires avant de commencer à travailler. Il a fallu faire un synopsis. Et le fait d’avoir choisi cette thématique n’a jamais posé problème. D’un point de vue technique, chaque jour de tournage était une leçon pour nous.
Pour ce film, j’ai fait l’image et le son. Il y a eu donc énormément de choses que je ne connaissais pas. Au-delà des choix de mise en scène, le fait de manipuler une machine pour capturer des témoignages, des histoires, un lieu et sa complexité ça m’a permis de me libérer de toute contrainte idéologique et historique.
Travailler sur de la décennie noire, c’est quelque chose que vous vouliez faire depuis longtemps ?
La décennie noire, ce n’est pas ce qui m’anime. Ce qui m’anime, c’est l’idée de mémoire, de résilience de la population. En termes de représentation cinématographique ou photographique, les gens qui sont en bas, qui n’ont plus rien, n’existent pas. Je voulais absolument recueillir leur histoire, leur mémoire. Je voulais avant tout faire un film sur la dignité du peuple.
 
Pour aller plus loin :
 
       - Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=VM5vfZ84i7Q
       - Interview en Algérie : https://www.youtube.com/watch?v=l2-dAjxZK_M
 
 
 
 
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