Le revers de la médaille
19 sept. 2017Nous avons reçu cette information de notre ami Michel Caillat.
Nous la reproduisons en espérant que le film sera bientôt visible en salles à Orléans et que le grand choeur des emballements pour Paris 2024 n'empêchera pas d'entendre les voix de la raison, même critique, même discordante!
A Paris en 2024 comme ailleurs
AUCUNE MÉDAILLE NE VAUT LA SANTÉ D'UN ENFANT!
1983 - Rapport accablant de l'Académie nationale de médecine sur l'entraînement intensif et précoce. Trente quatre ans déjà et rien de changé (si ce n'est une aggravation certaine).
1987 - Publication du livre de Jacques Personne Aucune médaille ne vaut la santé d'un enfant.
1994 - La gymnaste Elodie Lussac, championne de France, est sacrifiée définitivement en obéissant sous la contrainte aux ordres des dirigeants et entraîneurs
2004 - Emilie Le Pennec est championne olympique de gymnastique à 16 ans (elle pèse alors 37 kg). Avant ses 20 ans, elle arrête en déclarant : "Mon corps n'en peut plus".
La liste est longue, longue des jeunes connus ou non qui ont été sacrifiés à l'école du rendement, de la performance, du dépassement des limites, de la compétition sans fin
Ce film Kiss and Cry qui sortira mercredi rappelle d'une certaine manière le parcours de la reine de la glace américaine Tara Lipinski.
Oui, un enfant n'est pas un adulte en miniature
Oui, le sport détruit dans l'ombre beaucoup de corps et d'esprits
Les premiers avertissements des médecins sur l'entraînement intensif datent des années 20. Et une siècle plus tard, tout continue sans soulever l'indignation.
"Il faut dès maintenant préparer nos athlètes pour Paris 2024" entend-on aujourd'hui.
A quel prix ? (et oui, il n'y pas que le coût financier)
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