Le Gamo vous recommande...
19 sept. 2017Pas question de remplacer ici les rubriques "sortir" de la presse locale...
D'ailleurs, sur la tenue des Assises du Loiret, sur le spectacle donné en nocturne au Poutyl, sur le programme des festivités en bord de Loire, sur celui des cinémas, théâtres, etc... nous sommes en général tous bien informés.
Mais il arrive qu'on loupe certaines initiatives, plus discrètes, moins médiatisées et pourtant fort intéressantes, du moins de notre point de vue.
Alors voici quelques suggestions pour les jours qui viennent. Et si vous en avez d'autres à partager, il vous suffit de nous écrire pour les signaler. Merci d'avance de vos commentaires et de vos suggestions!
Voici comment Les Carmes présentent ce film français d'1h 42'
IRRINTZINA - LE CRI DE LA GENERATION CLIMAT
Un film de Sandra Blondel et Pascal Hennequin
« Irrintzina, le cri de la génération climat » raconte l’émergence du mouvement pour la justice climatique Alternatiba.
C’est l’histoire d’un pari fou lancé par quelques militant.e.s depuis Bayonne afin de construire une mobilisation sans précédent en France pour la COP 21 et au délà.
De Bayonne à Paris, en passant par les routes de France et d’Europe, le film retrace une année et demie d’engagement pour faire connaître les alternatives au dérèglement climatique et de lutte par des actions directes non violentes contre les banques et les multinationales des énergies fossiles.
Irrintzina, c’est un cri d’alarme sur l’effondrement en cours de notre monde mais c’est aussi un cri de joie poussé par des centaines de militants déterminés qui ont réalisé que si, ensemble, ils et elles ne faisaient rien, personne ne le ferait à leur place.
L’Irrintzina est le cri des bergers basques ou pyrénéens imitant le hennissement du cheval. Ce cri festif, qui ponctue souvent les danses basques, sert à se signaler en montagne.
L'EPL (Etablissement Public de la Loire), 2 quai du Fort Alleaume à Orléans, présente une grande exposition sur le le changement climatique. "Composée de 8 panneaux, elle met en regard des résultats issus de travaux scientifiques et des exemples d’actions d’adaptation concrètes en lien avec les impacts du changement climatique sur le bassin de la Loire".
C'est visible pendant un mois du 15 septembre au 15 octobre et une visite en ligne est également possible.
De la part de notre ami Lionel
LA GRÈVE
film russe de 1924 (durée 1h 12')
de Sergueï Mikhailovich Eisenstein.
Avec Alexandre Antonov, Grigori Aleksandrov, Mikhail Gomarov...
CINÉ CONCERT DE VADIM SHER au cinéma Les Carmes
En partenariat avec l'APREI, l'ADRC, la SACEM et Kinoglaz.fr
le 24 septembre 2017 à 14 heures
Voici comment le cinéma Les Carmes présentent le film:
Tout semble calme dans l'une des plus grandes usines de la Russie tsariste. Les ouvriers peinent, tandis que la bourgeoisie profite agréablement de la vie. Mais le contremaître de l'usine remarque qu'une émotion cachée est en train de naître chez certains ouvriers. Un vent de révolte souffle sur l'usine. Le contremaître en informe la direction et la Sûreté. Les espions commencent à pénétrer par toutes les fentes de l'usine et de la cité ouvrière. Lorsqu'un travailleur se pend après avoir été faussement accusé de vol, les ouvriers se mettent en grève. Les dirigeants refusant de céder la moindre avancée sociale, l'affrontement devient inévitable...
Et voici un article de Télérama:
"Sergueï M. Eisenstein n'a que 26 ans quand il tourne La Grève, son premier long métrage, et ça se sent... On y trouve déjà tout ce qui fera le génie du cinéaste, notamment l'incroyable dynamisme du montage, véritable dialectique révolutionnaire. Mais plus encore que dans Le Cuirassé Potemkine, les audaces visuelles tiennent ici du feu d'artifice : retours en arrière, surimpressions, juxtapositions symboliques, compositions au bord de l'abstraction, ça foisonne ! Plus tard, Dziga Vertov critiquera ces « effets de cirque », mais ceux-ci donnent pourtant au film une incroyable épaisseur, une puissance encore intacte quatre-vingt-cinq ans plus tard. Ils enrichissent le récit, simple manifeste de l'idéologie bolchevique : une grève est déclenchée dans une usine russe, et sa répression sera sanglante. Bien que sans « personnage » au sens classique du terme, La Grève abonde ainsi en péripéties, changements de ton, trouvailles de décor ou de jeu ; surtout, un fort effet de réel naît curieusement de cette approche formelle, tout sauf réaliste. La vague « corvée » culturelle de voir un classique marxiste-léniniste, réalisé par un cinéaste de légende, plus honoré que réellement fréquenté, débouche sur le plaisir de découvrir une oeuvre stupéfiante d'invention et de rythme."
Aurélien Ferenczi