« L’exigence de parité »
06 juil. 2017L’Assemblée nationale s’est enfin largement ouverte aux femmes. Le pourcentage de femmes est passé de l’indigent 27% à presque 39%.
Que dire des dernières élections internes ?
Au perchoir ?
On voit que « l’exigence de parité » ne porte pas jusqu’au sommet. François de Rugy a été élu à la présidence de l’Assemblée nationale. Il a été désigné par les député.e.s de LREM comme leur candidat au “perchoir”, en l’emportant largement face à ses deux principales concurrentes, Brigitte Bourguignon et Sophie Errante. Dans l’histoire de la République, la présidence de l’AN n’est jamais revenue à une femme. Ces 70 dernières années, depuis que des femmes siègent au Palais Bourbon, 20 hommes se sont succédé au « perchoir ».
Les présidences de groupe ?
Elles sont toutes revenues à des hommes.
Les commissions permanentes à l’Assemblée nationale ?
Pour les commissions permanentes à l’AN , quatre femmes et quatre hommes : la parité sera de mise. C’est bien le minimum !
Les rapporteurs du budget? .
L’octroi d'une autre fonction importante est révélatrice d’une parité « a minima » au sein de l’Assemblée nationale : celle de rapporteur général du Budget. En 2014, la socialiste Valérie Rabault devenait la première femme à tenir ce rôle. En 2017, le poste revient à nouveau à un homme.
S’y ajoute le fait que le groupe LREM a créé un nouveau poste: celui de rapporteur du budget de la sécurité sociale qui fut attribué à un homme. On lit par ci par là que c’est une création sur mesure pour le député Oliver Véran, à qui Brigitte Bourguignon a été préférée à la présidence de la commission des Affaires sociales. Allez savoir….
Source: bilan tiré de "les Nouvelles News" de mardi 4 juillet