Pas de conseil municipal fin février et je n’ai pas de compte-rendu de conseil à donner dans cette parole d’élue de mars.

J’étais présente à la réunion publique sur le nouveau PLU (Plan Local d'Urbanisme) d’Olivet le 2 mars. Et je suis attentive aux évolutions dans la ZAC du Clos du Bourg et aussi dans Orléans-Métropole

1- La ZAC du clos du Bourg

 

Au printemps 2017, on connaît l’aménageur : la SEMDO ( la convention fut signée en mars 2016). Des ateliers de travail ont été organisés: trois, simultanés. Ils furent réunis en novembre 2016 puis janvier 2017, la réunion prévue en février fut annulée, la prochaine se tiendra le 16 mars. Rue Victor Manche, sur deux maisons, achetées par la Ville puis revendues à l’aménageur, figure un avis de démolition. Signe que le projet démarre.

Sur le site de la Ville, des informations sont données. Le calendrier ? En 2018, il y aura l’ouverture du nouveau Centre de secours et démolition de l’actuelle caserne des pompiers. En 2019, est prévue l’ouverture du mail reliant la rue Marcel Belot et le Poutyl. En 2020, démarrage des constructions, îlot par îlot.

Actuellement nous entendons l’inquiétude exprimée par des habitants en phase d’expropriation, malmenés par l’incertitude sur leur avenir. Nous avons soutenu le projet de ZAC car il répond à l’intérêt général, mais nous comprenons cette émotion ! A ceux et celles qui doivent quitter leur maison et leur jardin, la mairie doit apporter une attention particulière et soutenue.

Sans tergiversations, les achats doivent être faits par l’aménageur aux prix véritables du centre-ville, sans spoliation, pour que les habitants concernés puissent se reloger vite et bien. Les estimations des Domaines prévoient une marge de négociation… marge reconnue par la Ville lors de précédentes transactions . La Ville est « pilote de l’opération ZAC » ; elle peut et elle doit exiger que l’aménageur respecte à la fois le droit et l’humanité dans les achats encore nécessaires et dans les transactions avec les habitants. Je compte y veiller, le dire, le rappeler, bien sur, avec ma position de conseillère minoritaire .

Sur ce même sujet, on peut aussi lire ou relire « Grogne rue Victor Manche » dans Olivet Mag du 15 février.

 

2 - Le projet du nouveau PLU olivetain fut présenté dans la réunion publique du 2 mars.

 

J’étais présente. Je m’efforce d’être à l’écoute des Olivetain.es chaque fois que l’occasion m’est ainsi présentée. C’est ainsi que je conçois mon rôle d’élue minoritaire. Le calendrier ?

- un dossier public en consultation au printemps

- arrêt du conseil communautaire en juillet 2017 pour intégration future dans le PLUI ( PLU intercommunal).

- automne 2017 : enquête publique

- début 2018 : le PLU olivetain révisé sera adopté en conseil communautaire.

Le Maire nous a dit que « chaque PLU communal sera repris et intégré dans le PLUI, sans modification substantielle ». Et nous l’espérons bien.

Furent présentés :

- les « aménagements programmés » (les OAP) en divers lieux sur la commune ,

- le zonage du territoire ( les zones urbaines, à urbaniser, zones agricoles et zones naturelles),

- le règlement imposé dans les constructions

- et la préservation de la biodiversité (à travers diverses mesures et contraintes ).

Côté règlement , il y a des contraintes nouvelles sur les constructions futures : sur les hauteurs, sur les toitures (matériaux et pentes), sur la volumétrie et les dimensions pour les constructions traditionnelles, sur des décrochés obligatoires pour les constructions contemporaines. Attention à ne pas imposer des contraintes volumétriques trop rigides qui ne pourraient pas être respectées dans les terrains de plus en plus petits mis en vente . On trouve une grande variété dans les maisons traditionnelles anciennes qui nous viennent des siècles précédents et qui sont loin d’être sur le même modèle et de présentent des rapports dimensionnels et des toits fort divers. Pour les constructions contemporaines, l’obligation de trois décrochés dans la façade et la toiture n’est-elle pas trop drastique ? Elle risque freiner l’innovation, l’originalité , la créativité des architectes. Et elle ne garantit en rien l’esthétique du résultat; au contraire n’y a-t-il pas risque de « complications » inutiles et même lourdes sans garantie aucune sur le résultat? Bref, sur ces deux points, je suis très dubitative.

Le diaporama présenté par l’Adjoint à l’urbanisme et le service urbanisme dans cette réunion est placé sur le site de la Ville et peut être téléchargé pour davantage de détails.

3 - Et Orléans-Métropole en 2017 ?

 

D’après un récent vote de l’Assemblée Nationale, notre jeune ( depuis le 1 janvier 2017) communauté urbaine (qui s’appelle Orléans-Métropole sans avoir le statut de métropole) pourra remplir les critères pour devenir une métropole, ainsi que six autres communautés urbaines en France. Le nombre de métropoles pourrait ainsi passer de 15 (actuellement) à 22 dans les prochains mois. Et Orléans-Métropole pourrait alors dire qu’elle appartient au groupe « des 22 grandes, ou des 22 qui comptent » (ce qui fut entendu à l’automne dernier). Quels changements, quelles nouveautés, quelles retombées sur les services publics attendre ? Que cela ne soit pas une « appellation » avec seulement la « notoriété » du nom ! Deviendrons-nous des habitants d’une métropole authentiquement et profondément écologique, sociale et citoyenne ? Avec des projets ambitieux et efficaces pour la population en termes de dynamisme économique et culturel, d’écologie, de solidarité, de démocratie et citoyenneté ? Et sans concurrence et sans retombées regrettables vis-à-vis de la partie rurale du département ? Nous l’espérons, bien évidemment. Pouvons-nous en avoir l’assurance ? Je me suis inscrite dans une réunion de travail, le 30 mars, ouverte aux élu.es des conseils municipaux qui le désirent sur le thème : le « projet métropolitain » de Orléans-Métropole.

Les documents de travail et l’ordre du jour du prochain conseil municipal me parviendront le 24 mars (conformément au règlement intérieur) et le conseil se tiendra le 31 mars.


 

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