Grogne rue Victor Manche...
Grogne rue Victor Manche...
Grogne rue Victor Manche...
Grogne rue Victor Manche...
Grogne rue Victor Manche...

Connaissez-vous la rue Victor Manche ? Pas sûr… elle est étroite et seuls l’empruntent les riverains et quelques initiés. Elle mène de la rue du général de Gaulle à la rue Paul Genain en traversant le cœur de ce qu’on appelle désormais le Clos du Bourg. Là où il y aura la ZAC ? Exact…

Elle en constituera l’axe Nord Sud tandis que l’actuelle allée Thomas Mesmin fera place à l’axe Est Ouest, de la place Louis Sallé jusqu’au Poutyl. Pour l’instant ces deux voies sont paisibles et peu fréquentées : elles donnent un accès à ce qui a été pendant longtemps un quartier préservé d’Olivet, au cœur du Bourg, à deux pas des commerces, et pourtant au calme… Bientôt ce sera le temps des engins de chantier, et on va démolir… puis reconstruire autrement, de manière plus dense, dans une architecture harmonisée, normalisée, concertée…

Et ce sera la fin d’une époque, le début d’une autre.

Au Gamo, nous sommes bien persuadés que notre commune, comme tant d’autres, doit évoluer, se reconstruire sur elle-même plutôt que par grignotage continu des zones agricoles ou naturelles. Bien des gens souhaitent s’installer à Olivet, bien des enfants d’Olivetains devenus grands souhaitent trouver un logement dans leur commune où le taux de logement social est notoirement faible pour des raisons historiques mais aussi pour d’autres motifs moins avouables. Et puis, si notre commune est désormais, démographiquement, la deuxième du département, il lui manque encore un centre-ville commerçant, attractif, vivant. C’est pour cela que nous avons été favorables au choix d’une ZAC pour maîtriser l’évolution de cette partie du territoire communal, favorables à l’idée d’un projet d’intérêt général…

Encore faut-il que celui-ci ne fasse pas fi des divers intérêts particuliers ! Y compris dans la phase de rachats par la collectivité (ou pour elle) de terrains et de constructions nécessaires au développement du projet. La presse (tribune hebdo) s’est fait l’écho des inquiétudes et du désarroi de propriétaires qui vont être expropriés. Pour eux, c’est une page qui va se tourner : ce n’est pas un bout de potager ou quelques appentis et garages (il y en avait pas mal dans le clos du Bourg) dont ils se séparent, c’est d’une maison entretenue et agrandie au fil des ans. Cela mérite de la part de la collectivité (la mairie et son outil, la Semdo) un peu d’attention et d’humanité. Et de l’équité…

Des élus au conseil municipal ont naguère trouvé que la commune avait acheté dans la même rue à un fort bon prix, en allant au-delà des estimations de l’organisme public France Domaine, des logements voués à la démolition alors que des solutions de contournement et de conservation n’étaient pas étudiées… Là il apparaît que la marge de négociation prévue par France Domaine n’est pas retenue par les acheteurs qui, au fil du temps, allèguent une prétendue tendance "baissière" de l’immobilier olivetain. Comment comprendre qu’ici on ait fait une fleur à des propriétaires riverains et là, au contraire, qu’on spécule sur la lassitude ? La commune aurait-elle été au début un peu trop dépensière avant d’opter pour l'économie ? Prend-on plus en considération les intérêts des uns que ceux des autres ?

Le maire affirme qu’il ne s’agit là que de problèmes résiduels que dans 95% des cas tout s’est bien passé… Quand bien même il s’agirait là d’un contre-exemple… il faut sortir de l’impasse en évitant l’amertume des intéressés et pour la commune un fort sentiment de gêne !

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