Primaire à gauche?

Oui, primaire « à gauche » car on va partir du fait que les sept de la Belle Alliance populaire (sic) revendiquent cette orientation-là…

Mais pas primaire « de la gauche », comme cela a été souvent seriné, car plusieurs candidat-e-s à gauche ont refusé l’injonction du « passe ta BAP, d’abord » !

Les résultats nationaux de cette primaire BAP ont été largement commentés. Au plan local on remarquera que l’avantage a été donné au candidat Hamon tant au niveau d’Olivet, que d’Orléans et de l’ensemble de l’AgglO alors que pourtant la majorité des élu.e.s, notables et caciques du PS appelait au succès de Valls.

Ce qui prouve… Ce qui ne prouve pas grand-chose au fond, sinon que les votants de cette consultation ont eux aussi été pris de cette tendance actuelle à déblayer le terrain et à virer, aujourd’hui, les favoris de la veille. On peut aussi formuler l’hypothèse que ce résultat traduit une volonté de changement, qu’une certaine jeunesse trouve du côté de Hamon une ouverture vers des horizons nouveaux, des espoirs comme ceux de la Nuit Debout de l’année dernière…

Sur les deux groupes de « bureaux » ouverts à Olivet, Hamon a recueilli 468 voix et Valls 377. Si on ajoute les 8 qui ont payé 1€ le plaisir de voter blanc ou nul… ça fait 853 votants… soit, à la louche, 5% du corps électoral potentiel… 5%, c’est plus qu’un sondage, mais électoralement parlant ça ne pèse pas lourd.

Et nous au Gamo ?

Certain-e-s n’ont pas pris part à cette consultation : parce qu’ils ont déjà donné la fois précédente, parce qu’ils ont déjà opté pour d’autres candidatures, parce qu’ils se détournent de tout ce qui vient du PS (local et/ou national), de ses engagements non tenus, de ses comptes et de ses combines…

D’autres ont pensé peser ainsi dans la préparation de l’échéance présidentielle : pour que leur avis compte un tant soit peu, pour montrer que l’électorat de « gauche » existe encore, ou par ce qu’ils préfèrent… l’amont à l’aval !

Il faut croire que cette diversité est dans nos gênes, mais qu’elle ne nous gêne pas pour agir, ici, à Olivet, pour la démocratie. Et libre à ceux et celles qui le voudront de s’investir personnellement dans d’autres espoirs, d’autres rêves et d’autres projets lors de la période électorale qui s’annonce, période plus étonnante et plus porteuse d’espoirs qu’on ne l’aurait cru !

 

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