Sur une musique de G. Brassens : l'Orage

"Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps..."

 

Année 2017, la fin de François Flou,

et l'Canard nous prédit cell' de François Picsou,

c'est une année tragi-comi-ique.

les candidats promettent à qui veut bien les croire,

Les électeurs paumés  s'défoulent dans l'isoloir,

c'est l'carnaval démocrati-ique.

 

Comme à chaqu'élection, les partis se déchirent

pour une investiture, tout est bon mêm' trahir

surtout chez les parlementai-aires.

Renouveler un mandat, c'est gagner des primaires

c'est donner des coups bas pour asseoir un' carrière

voir' décrocher un ministè-ère.

 

Du pouvoir et d' l'argent, ils ont trouvé l'filon,

Bismuth ou Balkany, Cahuzac ou Fillon,

ce n'sont pas des spécimens ra-ares.

Taxer, dérembourser pour redresser l'pays !

profiter, s'enrichir, au nom d'la mère patrie !

sont des pratiques plutôt biza-arres.

 

Sans parler de tous ceux, planqués dans leur mairie

qui empilent les casquettes et cumulent en série

grâc' à la pile Territoria-ale.

Orléans métropole ça change quoi aux poubelles ?

Cinq vice-présidents d'plus feront taire les querelles

grâc' aux finances municipa-ales.

 

Moins d'20 000 habitants, c'est 33 conseillers !

plus d'20 000 c'est l'quota, pour les indemnités !

Olivet, blousée par son mai-aire.

Pour l'"arrêt-Olivet", Mairie contre Gamo

Saury laisserait entendre qu'il a fait tout l'boulot

pour virer l'vieux délégatai-aire.

 

Si vous en avez marre, Olivet Mag explique

qu'on peut tous les virer, au nom d'la République,

en commençant par la rombiè-ère.

À tous ces vieux fourneaux, tous ces bonimenteurs,

jetons leur un vieux sort, faisons leur vraiment peur

qu'ils ne soient plus parlementai-aires.

 

Pour enfin du chang'ment et de la transparence,

modifions les statuts de notre gouvernance,

sans EHPAD aristocrati-ique.

Limitons à dix ans, tous services confondus,

l'exercice du pouvoir de n'importe quel élu,

Et vive la VIIème Républi-ique !

 

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