L'carnaval démocratique !
19 févr. 2017Sur une musique de G. Brassens : l'Orage
"Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps..."
Année 2017, la fin de François Flou,
et l'Canard nous prédit cell' de François Picsou,
c'est une année tragi-comi-ique.
les candidats promettent à qui veut bien les croire,
Les électeurs paumés s'défoulent dans l'isoloir,
c'est l'carnaval démocrati-ique.
Comme à chaqu'élection, les partis se déchirent
pour une investiture, tout est bon mêm' trahir
surtout chez les parlementai-aires.
Renouveler un mandat, c'est gagner des primaires
c'est donner des coups bas pour asseoir un' carrière
voir' décrocher un ministè-ère.
Du pouvoir et d' l'argent, ils ont trouvé l'filon,
Bismuth ou Balkany, Cahuzac ou Fillon,
ce n'sont pas des spécimens ra-ares.
Taxer, dérembourser pour redresser l'pays !
profiter, s'enrichir, au nom d'la mère patrie !
sont des pratiques plutôt biza-arres.
Sans parler de tous ceux, planqués dans leur mairie
qui empilent les casquettes et cumulent en série
grâc' à la pile Territoria-ale.
Orléans métropole ça change quoi aux poubelles ?
Cinq vice-présidents d'plus feront taire les querelles
grâc' aux finances municipa-ales.
Moins d'20 000 habitants, c'est 33 conseillers !
plus d'20 000 c'est l'quota, pour les indemnités !
Olivet, blousée par son mai-aire.
Pour l'"arrêt-Olivet", Mairie contre Gamo
Saury laisserait entendre qu'il a fait tout l'boulot
pour virer l'vieux délégatai-aire.
Si vous en avez marre, Olivet Mag explique
qu'on peut tous les virer, au nom d'la République,
en commençant par la rombiè-ère.
À tous ces vieux fourneaux, tous ces bonimenteurs,
jetons leur un vieux sort, faisons leur vraiment peur
qu'ils ne soient plus parlementai-aires.
Pour enfin du chang'ment et de la transparence,
modifions les statuts de notre gouvernance,
sans EHPAD aristocrati-ique.
Limitons à dix ans, tous services confondus,
l'exercice du pouvoir de n'importe quel élu,
Et vive la VIIème Républi-ique !