Ramassage des poubelles...

Depuis la fin du mois de mai, l’AgglO a modifié le calendrier et le rythme des tournées de ramassage. Les effets sont divers selon les communes ou, plus exactement selon les zones, les quartiers.

Pour certains, dans les zones de plus grande densité, comme par exemple le Centre d’Olivet, les jours et horaires ont changé mais la fréquence n’a pas été modifiée : elle reste bi-hebdomadaire pour les DMR (les déchets ménagers résiduels…) et hebdomadaire pour les cartons, emballages et corps creux. Pour d’autres, la fréquence est divisée par deux. C’est le cas dans divers secteurs de notre commune.

Pour savoir ce qu’il en est, il vous suffit d’aller voir sur le site de l’AgglO (http://www.orleans-agglo.fr/1376/collecte-des-dechets.htm) : on accède facilement à un plan qui donne les informations sur les collectes… Pas la vôtre, bien sûr… puisque la mesure a été annoncée dans le magazine municipal et dans des prospectus distribués dans les boîtes aux lettres voilà plusieurs semaines. Ah, vous l’avez égaré ? Vos voisins et vos éboueurs vous le diront bien. De l’information, donc, il y en a eu.

De la concertation, pas vraiment… Du moins pas à Olivet ou pas en réunion publique, en tout cas pas à notre connaissance. Certes la question des déchets (collecte, déchetteries, traitements…) est abordée lorsque le conseil municipal étudie le rapport d’activités de l’AgglO, ou lorsque les travaux des commissions de l’adhoc sont évoquées, brièvement en fin de conseil. Le silence n’est pas total… mais on ne peut pas parler là d’information ou de consultation.

Et c’est dommage parce que les raisons alléguées méritent l’attention : recherche d’efficacité, rationalisation du service quand on sait que les récipients n’étaient remplis qu’à 60% en moyenne et que déjà bien des usagers ne les sortaient pas deux fois par semaines, engagement à porter l’économie ainsi réalisée à l’amélioration de l’UTOM et des services de déchetterie… tout cela, les habitants sont en mesure de l’entendre et de le comprendre. Et ils souhaitent aussi qu’on entende leurs demandes : possibilité d’obtenir, au besoin, des poubelles de plus grand format, engagement à respecter le principe d’une collecte exceptionnelle les lendemains de jours fériés ou en cas d’épisodes de canicule, étude de l’effet produit au bout d’un an sur cette modification de la collecte, multiplication des points d’apport volontaire des verres perdus, des déchets verts…

Il s’agit là d’un service public de première importance : à ceux qui le gèrent et l’assurent de le faire dans les conditions qui répondent le mieux au souci d’hygiène, à la demande citoyenne, aux possibilités techniques et humaines du service ! A part ça, bien sûr… les meilleurs déchets sont ceux qu’on peut éviter de produire : c’est une affaire de consommateurs… mais aussi de distribution, en particulier pour ce qui est des emballages.