Passez piétons !...
15 juin 2016La photo montre un futur passage pour piétons traversant la rue des Chênes (dans la portion comprise entre le Gymnase et le carrefour avec le boulevard Victor Hugo). On ne voit pas encore les bandes blanches (ça sera pour la rentrée) mais on voit que les trottoirs ont été abaissés et aménagés, qu'il y a (tiens, d'un seul côté, pourquoi ?) des barrières pour dissuader de s'engager en courant sans regarder.
Rien que de très banal, dira-t-on...
Pas tant que cela : ce passage pour piétons à cet endroit là, ça fait des années qu'il en est question. Comme déjà, depuis longtemps et régulièrement, des piétons (souvent des parents avec jeunes enfants et poussettes) passaient là pour aller des résidences à l'école Ronfard, nombre de riverains, d'enseignants et de parents souhaitaient que ce passage "sauvage" devienne un lieu signalé, aménagé, visible, réglementaire...
"Non, non et non" disait-on naguère: les gens n'avaient qu'à aller traverser plus loin dans un autre endroit de cette voie sinueuse, dans un endroit prévu à cet effet par les édiles et services (qui savent bien, eux, ce qui est bel et bon...).
Et finalement, finalement... comme le conseil du quartier Centre reformulait à nouveau la demande (ainsi que d'autres petits aménagements pour permettre ici un peu plus de stationnement... et pour l'empêcher là où il était franchement gênant pour les piétons), finalement, les services (sécurité, travaux...) et les élus ont acquiescé à la demande !
Quelles conclusions en tirer ?
En voici une, un peu découragée : qu'il en faut, du temps, des demandes, des visites et des palabres pour que des choses aussi simples se fassent !...
Et une autre, plus optimiste : l'idée fait son chemin qu'il est bon de prendre en compte l'avis de de ceux qui ont une expertise, celle de l'usage, du quotidien, de la proximité !
Et une autre enfin, encore plus optimiste : le jour où les choix aménagement seront faits, dès le début, avec les intéressés et où, loin de leur accorder cela comme des cadeaux offerts par la bienveillance communale, on leur permettra de donner leur mot sur les dépenses prioritaires et de porter eux-mêmes leurs projets que la collectivité validerait (ou non!), ce jour là, la démocratie participative aura cessé d'être un vain mot ou un gadget.