Le CM vu du public

Bref… Le 26 février, ce fut bref.

Ce fut un conseil municipal extrêmement bref.

Il faut dire que l’ordre du jour était léger, extrêmement léger : 10 délibérations en tout et pour tout. Espérons qu’on n’aura pas à regretter, plus tard dans l’année, lors de séances marathon, qu’en février on n’ait pas soumis plus de points au vote des conseillers !

Ce fut un conseil municipal exceptionnellement consensuel : pas l’ombre d’un vote contre ou d’une abstention ou d’un refus de vote… Tout a été approuvé à l’unanimité ! Après tout fait-il s’en étonner ou le regretter ? Certainement pas… Sur nombre de points, il s’agit de se mettre en conformité avec la loi ou les règlements, ou bien il s’agit de choix dictés par le bon sens. Et personne ne souhaite les débats inutiles ou stériles.

Mais être informé et éclairé, c’est quand même un souhait légitime. On regrette qu’à une question de Gilda Putzu sur le nombre d’enfants accueillis dans les différents dispositifs (crèches, multi-accueils, garde à domicile…), alors que trois délibérations portent sur des points relatifs au secteur « enfance et famille » personne n’ait pu répondre… sinon, l’ancien maire qui pense qu’il y en a « environ 500 ».

De même à une question de la même conseillère sur le montant des garanties d’emprunts consenties par la ville, alors qu’une délibération porte sur un prêt demandé par Logem Loiret pour le Hameau des Chanterelles, il a seulement été répondu que ça apparaîtrait dans le compte administratif quand il serait examiné. Certes. Encore heureux… N’empêche que la connaissance de tels chiffres peut éclairer une décision.

Cela dit, la réponse apportée par Matthieu Schlésinger à une question de la même Gilda Putzu sur l’avantage de recourir au Centre de gestion du Loiret pour la constitution des dossiers de retraite des agents de la Ville a été bien plus constructive : dans ce domaine, en interne, il n’est pas évident d’atteindre en interne le niveau de compétences nécessaire à l’instruction rapide et efficace de dossiers pour des personnels dont les carrières ont souvent été complexes, qui ont cotisé à des caisses et organismes divers et variés. Le Centre de gestion y parviendra mieux.

Soit. Cela permettra de redéployer du personnel sur le suivi des carrières. OK. Il ne suffit donc pas de prendre seulement en compte la question de la différence des coûts : en interne, ça coûtait du temps de service… par le Centre de gestion, ça coûtera selon un barème forfaitaire… Plus ? Moins ? Ah pour ça il aurait fallu disposer d’un tableau comparatif : aucun n’a été établi.

Ce conseil fort bref (40 minutes…) aura donc été léger en informations chiffrées malgré les demandes d’une conseillère minoritaire sans laquelle, en l’absence de Danièle Bouchoule et de Dominique Ragon, exceptionnellement empêchés, l’assemblée aurait sombré dans le silence. L’attention de certain-e-s était plutôt tournée vers la pendule et le match de rugby Galles France. Mais à part ça, R.A.S.

Ah si… Horace Soncy était présent. Quant au public, il était facile à compter. De présents, Il n’y en avait qu’un…

Et j’étais celui-là !

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