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Lundi 14 mars 2016... Assemblée générale du GAMO.

Cela a commencé vers 20 heures avec la disposition des sièges pour permettre un débat plus collectif dans une configuration plus participative ; et ça s'est terminé peu avant 23 heures avec la remise en ordre des rangées de sièges....

Entre temps une vingtaine d'Olivetain-e-s (seulement) ont pris part à ce moment rituel, nécessaire mais un peu formel de la vie d'une association qui depuis 1989 joue dans le paysage olivetain une partition un peu décalée. Cela s'est fait en présence d'Odile Thomas, présidente d'AGPO et d'Eric Botton, secrétaire de la section cantonale du PS, qui avaient répondu à l'invitation du Gamo. La discussion était animée par Anne-Marie Larmignat.

Le secrétaire général, J-C Haglund, a rappelé la spécificité de cette petite musique gamiste : le choix de l'autonomie en dehors des partis et l'attachement à des valeurs (citoyennes, écologiques et solidaires) mène à des accents hardis, parfois à des accords, voire à des couacs ! Petite association, au vu de ses faibles effectifs, le Gamo n'a peut-être pas trop de complexes à nourrir par rapport à d'autres organisations locales à caractère politique... En tout cas, il ne redoute pas la transparence et expose son fonctionnement: une réunion mensuelle de son "collectif", un groupe d'appui qui travaille avec une élue gamiste au conseil municipal (et éventuellement avec le trio d'élus minoritaires qui ont su renforcer leur coopération, un comité de rédaction qui gère Olivet Mag... Avec un site pour le travail interne, la rediffusion des informations, un agenda d'événements olivetains ou d'agglomération... et Olivet Mag pour la publication mensuelle en ligne de 12 articles, le Gamo se forge une expérience nouvelle en matière de fonctionnement participatif... mais il lui manque la capacité d'organiser régulièrement les rencontres et débats qu'il souhaiterait lancer dans la cité.

Ce rapport d'activité n'a guère soulevé de questions et a été adopté à l'unanimité. De même que le rapport financier, établi par Jean-Louis Ravoyard, qui présente une érosion progressive des ressources, liée aux frais fixes que sont l'assurance, les abonnements à des fournisseurs d'internet et l'impression des flyers et du Courrier du Gamo. Mais le Gamo ne renonce à rien de tout cela, et n'augmente même pas ses cotisations (20 € et/ou 5E pour soutenir Olivet Mag): preuve qu'il escompte bien attirer de nouvelles adhésions... encouragé en cela par l'écho que recueille le magazine en ligne.

Avec 171 articles publiés en un an, un nombre de "visiteurs uniques "dépassant les 5000 avec une moyenne de 4 pages visitées pour chaque visiteur, Olivet Mag a regagné le lectorat perdu au cours de l'été et continuera de proposer une série d'articles divers dans la forme et les thèmes. Il commence d'ailleurs à recevoir des propositions émanant de lecteurs et de militants associatifs qui, par ce biais, s'adressent aux Olivetains. La fin de l'AG a d'ailleurs été vouée à la présentation des principes de fonctionnement du magazine et à la présentation en avant-première du numéro de mars. Le comité de rédaction (Annick Flouret, Anne-Marie Larmignat, Jean-Christophe Haglund et Jean-Michel Gorisse) a été chaleureusement remercié par les gamistes présents et leurs amis.

Auparavant, Danièle Bouchoule a exposé son travail d'élue, minoritaire certes, mais assidue, documentée, épaulée et... motivée. Ce n'est pas, une sinécure d'être une conseillère municipale assurée que ses suggestions ne déboucheront sur rien et que ses interventions et votes ne changeront rien au résultat de votes acquis d'avance, les 29 majoritaires votant toujours comme un seul homme et, apparemment, sans états d'âme. Pas facile aussi de rendre compte de son mandat... quand cela devrait être fait de manière collective par la liste sur laquelle elle a été élue! Pas facile non plus de se positionner en connaissance de cause dans les débats menés en conseil d'AgglO quand le représentant des minoritaires olivetains à ce conseil ne daigne rien transmettre ni recueillir aucun avis de ceux au nom desquels il siège... quand il siège. La question des mutualisations intercommunales et du passage de communauté d'agglomération en communauté urbaine (voire un jour en métropole) a cependant été au centre des discussions lors de cette AG. Circonspects, voire méfiants vis-à-vis de ces évolutions annoncées, les gamistes dénoncent surtout le fait que les enjeux de ces mutations n'aient fait l'objet d'aucune commission municipale, d'aucun débat en conseil municipal... et bien entendu d'aucune consultation des Olivetains sur la question... alors même que la liste majoritaire a été élue sans avoir annoncé ses intentions dans ce domaine !

Pour continuer dans son travail ; le Gamo a reconduit son CA, ou plutôt son collectif que seul Michel Isambert a préféré quitter pour raisons personnelles après avoir beaucoup donné de son temps. Un bureau sera prochainement constitué mais on ne devrait pas constater beaucoup de changements à la tête du Gamo, association où un mot, en tout cas, est banni, celui de "chef"!

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