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Ce samedi, une bonne averse est arrivée sur Olivet avec un peu d’avance sur la météo. Qu’à cela ne tienne, ce contre-temps me donne l’occasion de vous faire découvrir quelques aspects des trottoirs de la rue des Clatz.

Tout d’abord, admirons-les, ces trottoirs qui ont été calculés pour permettre le passage des handicapés en fauteuil et des passants avec poussette, en plus du piéton ordinaire. Ils ont cependant trouvé divers usages que le génial aménageur n’avait pas anticipés. Tout d’abord, ils sont empruntés quotidiennement par les cyclistes, qui trouvent là un moyen possible mais pas assuré, de franchir les redoutables ralentisseurs sans être serrés de près par des automobilistes excédés. En effet, les trottoirs sont aussi régulièrement labourés par des conducteurs rétifs à la circulation alternée imposée à coups de chicanes trop rapprochées. Du coup, vous pouvez constater leur piteux état : le revêtement calcaire réputé perméable à l’eau s’est tassé avec le temps, les trottoirs sont maintenant creusés d’ornières en de nombreux endroits, qui se transforment en autant de petites piscines par temps de pluie.

En regardant ces ralentisseurs en voie de démantèlement, pas besoin de fréquenter cette ‘via horribilis’ pour deviner que la plus grande convivialité ne règne pas entre les automobilistes contraints à se croiser au plus près. Ainsi, mon médecin traitant a pris un coup de bombe lacrymogène en venant visiter un patient de la rue.

On est loin des sourires échangés entre automobilistes apaisés que nous promettait le maire lors de la présentation du nouvel aménagement de la rue aux riverains.

Via horribilis

Regardez cette dernière photo. Au-delà de l’imbroglio de marquages au sol, panneaux de toutes tailles, poteaux… qui font la réputation inégalée de la rue dans toute l’agglomération, elle donne à voir la violence urbaine que nous subissons dans le quartier.

Pour la deuxième fois, un poteau électrique percuté par un véhicule, est resté en l’état pendant presque deux mois. Il y a une semaine, un camion a fini par arracher le fil électrique, et trois riverains sont depuis privés de téléphone et d’internet.

Un élu du quartier a été prévenu. Mais Orange n'aurait pas été alerté par la mairie. On espère que les services municipaux et téléphoniques concernés vont finir par se bouger...
Mais peut-être faudrait-il déclarer la rue des Clatz en état de catastrophe naturelle!

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