Eau et Climat...

Rendons l'EAU à la TERRE pour RESTAURER LE CLIMAT

Le schéma du grand cycle de l'eau illustre un article de France Libertés : « rendons l'eau à la terre pour restaurer le climat ».

http://www.france-libertes.org/IMG/pdf/eau_et_climat.pdf

Dans cet article, on peut lire en particulier à l'attention des élu-e-s et des citoyen-ne-s, donc de nous toutes et tous :

"Il est nécessaire que, dès à présent, citoyens et élus s’engagent pour protéger le cycle local de l’eau et les microclimats, de façon à renverser la dynamique du changement climatique : redonner à la terre sa capacité à stocker l’eau et économiser cette ressource précieuse, bien commun de l’humanité"

"L’équilibre du cycle de l’eau est fragile. En modifiant le cycle local de l’eau, c’est le microclimat que l’on perturbe, ce qui participe par extension au renforcement du changement climatique. Sur des sols nus, secs, « encroutés »* ou, en ville, imperméabilisés, l’eau ne s’infiltre plus dans la terre mais ruisselle à sa surface. L’accélération du ruissellement des eaux de pluie sur le sol et la diminution de l’évaporation et de l’infiltration qui en découle affectent négativement la recharge des nappes phréatiques et des cours d’eau. L'approvisionnement en eau du cycle local de l'eau est ainsi diminué."

Véritable épiderme de la terre, le sol est vital :

  • par sa réserve en eau utile pour la végétation spontanée ou cultivée

  • par son pouvoir épurateur des eaux superficielles grâce à la matière organique, et aux minéraux argileux des différentes couches de sol, avant que les eaux ne s'infiltrent dans les roches sous-jacentes jusque dans un aquifère,

  • par l'innombrable biodiversité végétale, animale et microbiologique qu'il héberge et qui l'anime,

Mais le sol mince est fragilisé par l'accueil de nos habitations et nos activités perturbantes : en effet, nous marchons, nous roulons sur le sol et nous le tassons et l'imperméabilisons. Le béton et le goudron engendrent ruissellements et inondations ... les premiers effets du réchauffement climatique amplifiés par l'urbanisation.

Les fronts atmosphériques très chauds et très humides affrontent les fronts très froids et secs provoquant tempêtes "tropicales" aléatoires (mais à prévoir d'emblée en ROUGE au risque pour les prévisionnistes de ne plus être crédibles après quelques surestimations de simples orages fugaces à simple niveau de risques "ORANGE"!).

Est-ce alors le prévisionniste de la météo qui est responsable de ne pas avoir eu le temps de prévenir chaque habitant que son sous-sol allait être inondé dans quelques minutes ? Et pas le délivreur des permis de construire en zones inondables octroyés par dérogation malgré les prescriptions du PPRI (Plan de Prévention des Risques d'inondation) ? Cette urbanisation a renforcé les risques. Est-ce alors à "l'assurance" de dédommager des actes délibérés ou aux responsables d'assumer d'avoir laissé faire... ou caché la réalité du risque ?

Chauffage et climatisation, gaz à effet de serre (CO2, Méthane, Protoxyde d'azote principalement), béton et goudrons accélèrent le réchauffement climatique naturel. Nous savons que nous en sommes responsables tou-te-s. A nous de nous ressaisir, notamment en rendant l'Eau au sol et à la Terre et en re-végétalisant les sols urbains en vue de remettre un climat « tempéré » aux générations futures !

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