On a bien des atouts, à Olivet : le Loiret (surtout quand il y a de l’eau…), un « théâtre » de plein air au Poutyl, un chouette petit camping au bord de l’eau (quand de l’eau il y a…) de beaux labels (quatre fleurs de ville fleurie, arobases de ville numérique…) et (cerise sur le gâteau ?) on a un Gamo ! Bravo… mais ça n’empêche pas de s’inspirer de ce qui, ailleurs, vaut le détour et le coup d’œil ! Alors, allons-y pour un petit parcours touristique le long de la Loire à la découverte d’idées et de réalisations qu’on pourrait transposer chez nous !

Des idées à (re)piquer et transplanter

A Briare, il y a la Loire, un pont-canal et des émaux… Il y a aussi le théâtre de l’Escabeau. Une équipe jadis implantée dans le Gers a jeté son dévolu sur les bâtiments de la ferme industrielle de Rivotte et redonné vie à ce site à l’entrée de la ville. L’impulsion de passionnés de théâtre, la création dans une vaste grange d’un théâtre de bonne taille, la reconnaissance et l’aide des collectivités (région, département commune) et l’adhésion du public ont fait de l’Escabeau un lieu de création et de diffusion de spectacles de qualité et, désormais, Briare est devenu aussi le lieu où les programmateurs viennent faire leur marché. Il y a donc là-bas, un lieu de travail permanent, une équipe d’animation et une vraie vie culturelle tous publics tout au long de l’année. Pendant ce temps… Olivet se cherche, renonce à créer une salle moderne dans sa future ZAC du Bourg, abandonne son rendez-vous de rentrée du festival « Côté jardin » pour des programmes divers en Juillet, se lance dans les arts multiformes du conte aux Béchets et sur les sentiers du Loiret avec les « Moulins à paroles », puis les rapatrie au Poutyl pour une programmation sympa mais moins spécifique et repérable. Bref Olivet, hésite, se cherche et manque encore, en matière culturelle d’une vraie personnalité. Se trouvera-t-elle un beau rôle ou une belle partition en tentant de réhabiliter la salle polyvalente d’Yvremont ?

Des idées à (re)piquer et transplanter

À Meung, il y a la Loire, les Mauves, le château et les moulins, le souvenir de Gaston Coûté, la compagnie du Faux Col, la Fabrique… Bref, assez de quoi donner envie de s’y arrêter et de flâner… à pied, à cheval ou en voiture… ou encore à vélo : le sien ou un de ceux que propose l’office de tourisme du Val des Mauves. Non seulement ces gens de Meung ne sont pas les « ânes », sobriquet légué par une vieille tradition, mais ils ont, eux, un Office de tourisme. Pas nous, plus nous… puisque selon l’ancien maire, à l’heure d’internet, ça ne sert à rien. Et cet Office met en location à prix raisonnable (à la journée, 1 vélo à partir de 5€, forfait famille de 15€ pour 4 vélos) trente vélos pour adultes et huit vélos pour enfants. Le tout avec dépliants, circuits balisés, pompe, casque etc…). C’est un service assez courant dans les campings… mais pourquoi pas aussi au centre des villes à ambition touristique, quand il n’y a pas là de loueur professionnel ni de possibilité de Vélo+ ?

Des idées à (re)piquer et transplanter

A Cour-sur-Loire, il y a, évidemment, la Loire. Pas de théâtre, ni d’office de tourisme ni de loueur de vélos. Mais un bateau, le Kaïros, construit par l’association du même nom, homologué pour 12 passagers et 10 vélos et qui doit, à partir de cet été 2015, permettre toutes les heures et pour 2 euros une traversée par bac entre Cour-sur-Loire- sur la rive droite et le rivage de la commune de Montlivault, sur la rive gauche. C’est sympathique et ça permet des raccourcis et des variantes sur le trajet de la Loire à vélo. À quand une navette entre les deux rives du Loiret, par exemple entre le Poutyl et le Sentier des prés ou à un bateau à passagers à propulsion électrique et à escales sur le bassin de Saint-Samson ? Bon, c’est vrai que pour ça… encore faut-il qu’il y ait plus d’eau et moins d’algues. Mais il y faut aussi une volonté d’accroître de cette manière l’attractivité touristique de notre commune et de choisir de donner sa place, à la belle saison, à ce mode de déplacement doux.

Ces trois exemples peuvent inspirer des élus de bonne volonté. Nos adhérents et nos lecteurs ont sans doute pu repérer, ici ou là, des initiatives dont pourraient s’inspirer les Olivetains : qu’ils n’hésitent pas à les partager !

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