Editorial avril 2015

Les élections départementales de mars 2015…

ont donc été celles de la dégelée dans nombre de cantons et de départements perdus par les candidat-e-s en binôme se réclamant du Parti socialiste et de ses éventuels alliés. Le résultat était prévisible et prévu : les arguties consistant à affirmer que la défaite serait moins sévère que ça n’était redouté ne consoleront que ceux qui persisteraient à ne pas voir que la gauche socialiste a perdu la confiance de nombreux électeurs, que la gauche radicale ne fait guère mieux et que les écologistes ne font pas recette.

Rien de bien réjouissant dans tout cela ! Pas d’élus FN dans le Loiret, certes, mais la poussée de ce mouvement et son implantation grandissante dans des zones et des secteurs de l’opinion où il était jusqu’alors marginal doivent être reconnus. Et ça aussi, ce n’est guère réjouissant.

A part trois cantons roses avec une pointe de vert, le Loiret est bleu, et bleu de chez bleu. Et les élus du Front de Gauche, qui n’avaient pourtant pas démérité, ont été remerciés.

Au moins, avec une telle majorité aux manettes, Hugues Saury président du conseil départemental aura les coudées franches : si les choix départementaux ne sont pas bons, on saura qui en est responsable ! Notre maire quitte donc la commune où sa liste avait été «plébiscitée » en mars 2014 pour exercer d’autres responsabilités, avec d’autres ambitions… Les électeurs olivetains qui lui avaient renouvelé leur confiance avec 75% des voix ne lui en ont cette fois accordé que ( !) 55% et ont été nombreux à bouder les urnes. Il aura cette fois manqué à Hugues Saury les voix du FN et celles de nombreux abstentionnistes.

Le total PS plus FDG monte à 28% des voix : on a connu pire… mais il n’y a pas non plus de quoi pavoiser ou se pavaner ! Le président Hollande, le gouvernement et les dirigeants des partis tireront peut-être les leçons de cet échec patent.

Le Gamo avait naguère exprimé son espoir d’une nouvelle donne : elle est plus que jamais nécessaire. A notre modeste échelon communal, dans notre commune d’Olivet, nous pensons pouvoir y contribuer. Comme toujours engagés… et indépendants de tout parti dans notre démarche citoyenne, écologique et solidaire.

NB : Ah oui… Olivet aura le 16 avril un nouveau maire. Il y a eu de la concurrence entre deux de ces messieurs de la majorité puis, en fin de compte, le plus jeune, plus engagé dans les responsabilités UMPistes l'a emporté sur le plus mûr, plus au fait des affaires locales.

On en retiendra qu'Olivet n'augmentera pas le nombre encore faible de communes dont le maire est une femme et qu'on n'est pas assuré de devenir maire un jour quand on a longtemps oeuvré comme premier adjoint.

Pour le reste, la même majorité poursuivra la même politique... avec de possibles infléchissements liés à la personnalité d'un maire qui sait beaucoup de choses... mais en a encore à apprendre!